158 rue Hassiba Ben Bouali El Hamma (Alger:16)

Trois représentants des habitants de l'immeuble situé au 158 rue Hassiba Ben Bouali ont rencontré le wali délégué de Belouizdad et son chef de cabinet, afin de les raisonner pour qu'ils changent le lieu de leur relogement, hélas la rencontre a été sans résultat, le Wali délégué n'a pas trouvé mieux que de menacer les habitants qui ne veulent pas quitter l'immeuble, et il n'hésitera pas à utiliser la force pour les évacuer.

Les gens qui ont visité la cité où ils seront relogés (contre leur avis) ont été choqués, aucun moyen de transport , une vraie cité dortoire de 1000 logements  construite par une entreprise chinoise, avec des pièces pas du tout spacieuse.

On est vraiment un pays qui respecte les droits de l'homme ? pour quoi imposer aux citoyens un relogement qui les envoie à plus de 50 ans en arrière? les logements corrects sont disponibles, mais comme d'habitude, c'est toujours les mêmes qui en profitent. Pauvre algérie .........

Pourquoi on oblige des citoyens et des citoyennes qui ont passé plus de 40 ans de leur vie en plein centre de la capitale, à alger, de changer leur mode de vie, en acceptant de force d'être relogés dans un hameau situé dans un coin perdu à plus de 40 km de la capitale (alger), c'est le sort qu'a reservé l'administration qui s'occupe du relogement des habitants d'Alger, c'est aussi le sort des habitants de l'immeuble situé au 158 rue Hassiba Ben Bouali à El -Hamma à deux pas de l'hôtel Sofitel, en plein centre de la capitale Algérienne, on leur a fait savoir qu'ils seront relogés à Maalma, une commune perdue, située aux environs de Zéralda , imaginons un instant qu'on force des habitants d'un immeuble de la bastille en plein coeur de Paris à partir habiter à Combs-la-ville ( au fin fond du département 77), On cherche à comprendre, comment ces décisions de relogement sont prises?, est-ils concevable de reloger par force des citoyens habitués à vivre au coeur de la capitale, dans un endroit desert, c'est une mascarade sociale, depuis l'opération de reconstruction du quartier de Hamma, des immeubles de valeurs ont été rasés, et beaucoup de logements ont été détournés par par certains responsables de cette opération, sans que la justice ne puisse enquêter, des habitants des immeubles du quartier, répertoriés comme relogés, occupent toujours des logements vétustes et abandonnés depuis 30 ans, sans aucun entretien,à Paris ces mêmes logements valent de l'or, par leur style et leur architecture, l'OPGI n'envoie pas de quittance de loyers aux locataires pour qu'ils reglent leur loyers à temps,  et quand l'OPGI se rappelle qu'il y a des locataires qui occupent ces logements, elle leur  envoie un avis de paiement de plusieurs années avec pénalités pour non paiement de loyer à temps. il faudra un jour ouvrir le dossier "opération Hamma" pour savoir qui a pris quoi, et qui avait réellement le droit de bénéficier d'un toit.